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LA FORMATION DES FORMATEURS 

EN CLOWN-THÉRAPIE


LA FORMATION DES FORMATEURS 
EN CLOWN-THÉRAPIE
LA FORMATION DES FORMATEURS 
EN CLOWN-THÉRAPIE
EN FRANCE, BELGIQUE, ÉTATS UNIS
La Formation des Formateurs en Clown-Thérapie contient, sur un cursus personnalisé de 440 heures, les éléments suivants :

• La découverte et l’approfondissement des 80 poèmes du « Tao Tö King » de Lao Tseu mis en relation avec les « 80 Piliers de la Clown Danse de Libération ».
• La Découverte et l’exploration des 128 Figures Cachées ®
• L’Atelier d’écriture thérapeutique : Portrait des 50 Figures Cachées ® majeures de notre « Démocratie Universaliste ». 
• Transmettre le Développement de la Conscience Corporelle (retournement de l’attention, implantation des tiglés, ouverture du canal central)
• L’Illusion de l’identité
• L’illusion de la permanence
• Les Actions Alchimiques
• La détection de l’Inconscient Corporel
• Le Processus d’Extraordination
• La Configuration Mentale Méditation
• L’histoire de Matchikma, déesse tibétaine de la transformation des émotions
• La Puissance de la Valorisation
• Les Croyances et l’inconscience collective
• Les Croyances et invalidations personnelles
• Sans interprétation : les fonctions J'aime-ça-j'aime-pas-ça
• Le Yoga de la Respiration
• Les principes de la Sémantique Générale
• Le Réglage en l’Esprit d’Éveil
• Les différentes méthodes de Symbolisation
• L’Observation et la Contemplation
• Le repérage du vagabondage de l’esprit

LA FORMATION DES FORMATEURS 
EN CLOWN-THÉRAPIE
EN FRANCE, BELGIQUE
La Formation des Formateurs en Clown-Thérapie contient, sur un cursus personnalisé de 440 heures, les éléments suivants :

• La découverte et l’approfondissement des 80 poèmes du « Tao Tö King » de Lao Tseu mis en relation avec les « 80 Piliers de la Clown Danse de Libération ».
• La Découverte et l’exploration des 128 Figures Cachées ®
• L’Atelier d’écriture thérapeutique : Portrait des 50 Figures Cachées ® majeures de notre « Démocratie Universaliste ». 
• Transmettre le Développement de la Conscience Corporelle (retournement de l’attention, implantation des tiglés, ouverture du canal central)
• L’Illusion de l’identité
• L’illusion de la permanence
• Les Actions Alchimiques
• La détection de l’Inconscient Corporel
• Le Processus d’Extraordination
• La Configuration Mentale Méditation
• L’histoire de Matchikma, déesse tibétaine de la transformation des émotions
• La Puissance de la Valorisation
• Les Croyances et l’inconscience collective
• Les Croyances et invalidations personnelles
• Sans interprétation : les fonctions J'aime-ça-j'aime-pas-ça
• Le Yoga de la Respiration
• Les principes de la Sémantique Générale
• Le Réglage en l’Esprit d’Éveil
• Les différentes méthodes de Symbolisation
• L’Observation et la Contemplation
• Le repérage du vagabondage de l’esprit

OBJECTIFS
◊ Apprendre à former des Clown-Thérapeutes (animateur professionnel d'Ateliers et de Stages de Clown-Thérapie) sur un parcours personnalisé, balisé sur 440 heures, selon la pédagogie du Clown Éveilleur, 

◊ Découvrir, explorer, "extraordinariser" 50 figures archétypiques ou Figures Cachées constituant notre "Démocratie Intérieure",

◊ Transmettre la facilitation du Processus d’Extraordination ® utilisant les 4 dispositifs : la Clown Danse de Libération®, la Clown Danse de réconciliation ®, la Clown Récit’Action®, le Dispositif de Valorisation®.

◊ Accompagner les futurs Clown-Thérapeutes dans leur processus créatif. 

LES 80 POÈMES DU TAO TÖ KING DE LAO TSEU
Écrit au IIIème siècle avant J.C., le Tao Tö King est l’un des grands Livres fondateurs de la Spiritualité et fait partie du Patrimoine de l’Humanité. Avec les livres de Tchouang Tseu et de Lie Tseu, il constitue le fondement littéraire du système taoïste. Pur produit de l’intelligence mystique chinoise, il rassemble en 80 leçons la quintessence d’une pensée déjà ancienne d’un millier d’années au temps de son présumé auteur, Lao Tseu (570-490 avant J.C.)

Depuis sa traduction en sanscrit en 661 après J.C., le Tao Tö King est devenu l’un des livres les plus célèbres de l’ensemble du monde asiatique. Il a commencé à être connu en Occident dans les années 1920 environ.

D’inspiration rigoureusement non religieuse, Il est réputé par les orientalistes pour être l’un des textes chinois les plus difficiles à traduire, tant les interprétations des idéogrammes chinois peuvent ouvrir des sens multiples, surtout dans les domaines de mystique, de philosophie et de psychologie qu’il aborde.

Leçon 01 : Illusions fondamentales
Leçon 02 : Énergie des Opposés
Leçon 03 : Effets Contraires
Leçon 04 : La Source Obscure
Leçon 05 : Distance Juste
Leçon 06 : Le Sens de l’Eau
Leçon 07 : Mourir à soi-même
Leçon 08 : La Juste Place
Leçon 09 : L’Observation de l’Esprit
Leçon 10 : Ignorances
Leçon 11 : Le Vide du Centre
Leçon 12 : La Puissance des Choses
Leçon 13 : Faveurs et Disgrâces
Leçon 14 : Absolue Différence
Leçon 15 : Piège Nostalgique
Leçon 16 : La Montagne
Leçon 17 : Soyez positif !
Leçon 18 : Encadrer l’Inconscience
Leçon 19 : Complexité
Leçon 20 : Opinions et Croyances
Leçon 21 : Contemplation
Leçon 22 : Lâcher Prise


Leçon 23 : Toujours et Jamais
Leçon 24 : Préoccupations
Leçon 25 : Indicible
Leçon 26 : Éléments de Survie
Leçon 27 : L’Acte Juste
Leçon 28 : Ou bien - Ou bien
Leçon 29 : Volonté de Puissance
Leçon 30 : S’efforcer sans forcer
Leçon 31 : Violence
Leçon 32 : Un Écho de Silence
Leçon 33 : Intérieur / Extérieur
Leçon 34 : Laisser Advenir
Leçon 35 : Trésor Caché
Leçon 36 : Stratégies & Processus
Leçon 37 : Sijorèsu
Leçon 38 : Ultime et relatif
Leçon 39 : L’Art de Servir
Leçon 40 : Être ou ne pas Être
Leçon 41 : Faire et ne pas Faire

Leçon 42 : Ombre et lumière
Leçon 43 : Sans But
Leçon 44 : Question préalable
Leçon 45 : Apparences
Leçon 46 : Désir et Plaisir
Leçon 47 : Vision Pénétrante
Leçon 48 : Justes Proportions
Leçon 49 : Devenir « soi-même »
Leçon 50 : Économies d’Énergies
Leçon 51 : Sans Expectations
Leçon 52 : Sources et Résultats
Leçon 53 : L’Habit du Moine
Leçon 54 : Seulement Vingt pour Cent
Leçon 55 : Calme Mental
Leçon 56 : Certitudes et Bavardages
Leçon 57 : Civismes
Leçon 58 : Après la fin du Tyran Roi
Leçon 59 : Réussir sa vie
Leçon 60 : Petites et Grandes Choses
Leçon 61 : Points de Vue Contraires
Leçon 62 : L’Équipement d’Origine
Leçon 63 : Egalité d’Humeur

Leçon 64 : Prévenir les Ennuis
Leçon 65 : Qui doit savoir Quoi
Leçon 66 : Humilité
Leçon 67 : Trésors
Leçon 68 : Émotions Perturbatrices
Leçon 69 : Stratégies
Leçon 70 : Mes Mots sont Faciles à Comprendre
Leçon 71 : Aveuglement spécifique
Leçon 72 : Accumulation d’ennuis
Leçon 73 : Au nom de Dieu
Leçon 74 : Au nom de la Loi
Leçon 75 : Perspectives Implicites
Leçon 76 : Pétrifications
Leçon 77 : Haut et Bas
Leçon 78 : Bruit et Sens
Leçon 79 : Savoir Pardonner
Leçon 80 : Se Contenter de
OBJECTIFS
◊ Apprendre à former des Clown-Thérapeutes (animateur professionnel d'Ateliers et de Stages de Clown-Thérapie) sur un parcours personnalisé, balisé sur 440 heures, selon la pédagogie du Clown Éveilleur, 

◊ Découvrir, explorer, "extraordinariser" 50 figures archétypiques ou Figures Cachées constituant notre "Démocratie Intérieure",

◊ Transmettre la facilitation du Processus d’Extraordination ® utilisant les 4 dispositifs : la Clown Danse de Libération®, la Clown Danse de Pacification®, la Clown Récit’Action®, le Dispositif de Valorisation®.

◊ Accompagner les futurs Clown-Thérapeutes dans leur processus créatif. 
LES 80 POÈMES DU TAO TÖ KING DE LAO TSEU
Écrit au IIIème siècle avant J.C., le Tao Tö King est l’un des grands Livres fondateurs de la Spiritualité et fait partie du Patrimoine de l’Humanité. Avec les livres de Tchouang Tseu et de Lie Tseu, il constitue le fondement littéraire du système taoïste. Pur produit de l’intelligence mystique chinoise, il rassemble en 80 leçons la quintessence d’une pensée déjà ancienne d’un millier d’années au temps de son présumé auteur, Lao Tseu (570-490 avant J.C.)

Depuis sa traduction en sanscrit en 661 après J.C., le Tao Tö King est devenu l’un des livres les plus célèbres de l’ensemble du monde asiatique. Il a commencé à être connu en Occident dans les années 1920 environ.

D’inspiration rigoureusement non religieuse, Il est réputé par les orientalistes pour être l’un des textes chinois les plus difficiles à traduire, tant les interprétations des idéogrammes chinois peuvent ouvrir des sens multiples, surtout dans les domaines de mystique, de philosophie et de psychologie qu’il aborde.

Leçon 01 : Illusions fondamentales
Leçon 02 : Énergie des Opposés
Leçon 03 : Effets Contraires
Leçon 04 : La Source Obscure
Leçon 05 : Distance Juste
Leçon 06 : Le Sens de l’Eau
Leçon 07 : Mourir à soi-même
Leçon 08 : La Juste Place
Leçon 09 : L’Observation de l’Esprit
Leçon 10 : Ignorances
Leçon 11 : Le Vide du Centre
Leçon 12 : La Puissance des Choses
Leçon 13 : Faveurs et Disgrâces
Leçon 14 : Absolue Différence
Leçon 15 : Piège Nostalgique
Leçon 16 : La Montagne
Leçon 17 : Soyez positif !
Leçon 18 : Encadrer l’Inconscience
Leçon 19 : Complexité
Leçon 20 : Opinions et Croyances
Leçon 21 : Contemplation
Leçon 22 : Lâcher Prise
Leçon 23 : Toujours et Jamais
Leçon 24 : Préoccupations
Leçon 25 : Indicible
Leçon 26 : Éléments de Survie
Leçon 27 : L’Acte Juste
Leçon 28 : Ou bien - Ou bien
Leçon 29 : Volonté de Puissance
Leçon 30 : S’efforcer sans forcer
Leçon 31 : Violence
Leçon 32 : Un Écho de Silence
Leçon 33 : Intérieur / Extérieur
Leçon 34 : Laisser Advenir
Leçon 35 : Trésor Caché
Leçon 36 : Stratégies & Processus
Leçon 37 : Sijorèsu
Leçon 38 : Ultime et relatif
Leçon 39 : L’Art de Servir
Leçon 40 : Être ou ne pas Être
Leçon 41 : Faire et ne pas Faire
Leçon 42 : Ombre et lumière
Leçon 43 : Sans But
Leçon 44 : Question préalable
Leçon 45 : Apparences
Leçon 46 : Désir et Plaisir
Leçon 47 : Vision Pénétrante
Leçon 48 : Justes Proportions
Leçon 49 : Devenir « soi-même »
Leçon 50 : Économies d’Énergies
Leçon 51 : Sans Expectations
Leçon 52 : Sources et Résultats
Leçon 53 : L’Habit du Moine
Leçon 54 : Seulement Vingt pour Cent
Leçon 55 : Calme Mental
Leçon 56 : Certitudes et Bavardages
Leçon 57 : Civismes
Leçon 58 : Après la fin du Tyran Roi
Leçon 59 : Réussir sa vie
Leçon 60 : Petites et Grandes Choses
Leçon 61 : Points de Vue Contraires
Leçon 62 : L’Équipement d’Origine
Leçon 63 : Egalité d’Humeur

Leçon 64 : Prévenir les Ennuis
Leçon 65 : Qui doit savoir Quoi
Leçon 66 : Humilité
Leçon 67 : Trésors
Leçon 68 : Émotions Perturbatrices
Leçon 69 : Stratégies
Leçon 70 : Mes Mots sont Faciles à Comprendre
Leçon 71 : Aveuglement spécifique
Leçon 72 : Accumulation d’ennuis
Leçon 73 : Au nom de Dieu
Leçon 74 : Au nom de la Loi
Leçon 75 : Perspectives Implicites
Leçon 76 : Pétrifications
Leçon 77 : Haut et Bas
Leçon 78 : Bruit et Sens
Leçon 79 : Savoir Pardonner
Leçon 80 : Se Contenter de
LA CLOWN DANSE DE LIBÉRATION ®
C’est un exercice très particulier que d’écouter des mots, leur sens et leur musique sans la fonction intellect. Cela s’apprend. Écouter la musique sans ‘coller au rythme en perception ordinaire’, s’apprend aussi.

Vous souvenez-vous de l’histoire de Rosalie ? Lors des Clown Danses de Libération, Rosalie écoute la voix de la guide en Attention Seconde , dite flottante, c’est-à-dire depuis le ventre sans chercher à saisir ni à trouver un sens à tout ce qui est dit. Elle se laisse écouter depuis le ventre, tranquillement et s’autorise à ne pas tout comprendre. Elle fait juste confiance à ce qui se passe.
Laisser le monde « dehors ». Rosalie va se faire une règle de ne pas se sentir dérangée par les bruits des autres, le désir de bien faire, de séduire, de faire du beau, de l’esthétique et du convenable. Elle imaginalise l’espace extérieur autour d’elle vide, sans murs.

Laisser aussi le monde dedans « dehors ». Elle va abandonner toutes les représentations qu’elle a pu apprendre des organes, des muscles, des viscères, des fonctionnements biologiques et psychologiques, tout ce qu’elle en suppose et même ce qu’elle en ignore. Elle imaginalise son espace-temps intérieur avec et sans la frontière de sa peau, vide et aussi disponible qu’un canal pour se laisser traverser. Soudain, sentir sa peau d’un seul coup, de manière globale, le même genre de sensation qu’une plongée dans un grand bain. La Conscience Corporelle s’allume. La danse est totale, elle implique toutes les cellules.
Jusque-là, toute cette contemplation est immobile. La danse de Rosalie va commencer à son premier mouvement conscient. Très lent. Elle doit oublier tout ce qu’elle sait à propos d’elle, oublier toutes les représentations de ce que le mot ‘danse’ peut provoquer dans son organisation mentale.
Très lentement, Rosalie va s’intéresser à la naissance du Bal du Minuscule en accueillant chaque micromouvement, chaque départ d’impulsion, chaque événement corporel, émotionnel, sentimental et même intellectuel. Les laisser l’infléchir, la marquer, la moduler, s’incarner, comme toute l’eau prend de la place dans un verre. Elle va laisser tous ces élans marquer leur empreinte en un mouvement lent.

Laisser advenir signifie : aucune intention ni action volontaire. Et si rien ne se produit, juste descendre l’attention dans le ventre et dans la plante des pieds. Ce qui va se produire demande à être senti et intuité, pas pensé ni réfléchi.
Du bout de la langue à la pointe des pieds, les gestes doux, les murmures etc. Petit à petit, ses mouvements éclosent en une Danse Millimétrique, fleurissent, se font plus amples, plus étirés, plus outranciers, plus vastes.

C’est ainsi que Rosalie, s’appuyant sur ses perceptions internes, va progressivement relier ce qui se passe dehors à ce qu’il se passe dedans et quitter les productions automatiques de gestes et d’attitudes stéréotypés. Chaque fois qu’elle détectera un ‘flagrant délit d’habitudes’ elle reviendra s’alimenter au Bal du Minuscule.
Il y a des silences entre les musiques. Rosalie doit rester en contact avec sa danse même lorsqu’ils s’arrêtent, continuer à danser ce qui se joue dedans même dans ces absences de musique. Lorsque la musique dehors s’arrête, elle observe comment sa danse peut continuer sur sa musique dedans sur l’énergie de sa Clown Invisible.
Rosalie doit rechercher à vivre le mouvement involontaire, sans pilotage intellectuel ; laisser son organisme aux commandes, le laisser danser sans ‘je veux’, sans chercher à activer, à fabriquer, ni à décider ni imposer quoi que ce soit. Comment ne pas faire en sorte que chaque mouvement procède d’une nécessité intérieure ? Telle est la recherche.

La fonction intellect dirige très souvent la plupart des actions conscientes et volontaires. Rosalie va apprendre à court-circuiter l’intellect en posant directement ses attentions sur ses sensations physiques et en restant scotchée en continu sur elles.

Toutes les manifestations de l’esprit sont des phénomènes transitoires et impermanents. Ils peuvent se produire et disparaître tout seuls s’il n’y a personne pour s’en saisir ou pour leur consacrer intérêt, donc énergie. Si une émotion ou un sentiment survient du fait de la musique ou pas, Rosalie ne cherchera pas à s’en saisir ni à les amplifier. Elle les laissera simplement l’envahir, la traverser puis disparaître.
Il n’y a rien à réussir, tout à observer. Toutes les Configurations Mentales d’Esprit Ordinaire restent « au placard ». Rosalie laisse toutes ses interprétations de côté, abandonnant la peur d’être jugée comme celle de juger les autres.

Configurer une absence d’attente la plus grande possible ici-maintenant ; cela fera ‘de la place mentale’ dans laquelle Rosalie va pouvoir danser et suivre avec précision les impulsions corporelles qu’il s’agit pour elle de détecter. Retourner l’attention à l’intérieur du volume corporel, dans le triangle ventre-pieds, ce qui descend le point d’assemblage, centre de gravité des Attentions, entre les genoux. Ce réglage désactive le bavardage intérieur, qui n’a plus assez d’énergie pour fonctionner.  

Il s’agit d’utiliser la musique pour s’ancrer ici-maintenant dans ses sensations. Laisser jaillir en mouvement continu chacune de ses impulsions corporelles, l’une après l’autre, sans les nommer, les analyser, les intellectualiser. Partir d’elles, s’appuyer sur elles, coller à elles, sans anticiper. Rester dans cette ‘vérité de l’instant’. Percevoir la naissance des mouvements et suivre le sens qu’elle lui indique. Suivre le fil précis des sensations conduit à quitter les chemins des automatismes. C’est ainsi que s’explorent des manières inhabituelles de se mouvoir, l’imprévisibilité, la justesse et l’authenticité.

S’amuser ! Rosalie structure sa danse par le plaisir qu’elle ressent à bouger, qui agit comme une boussole. Cela a du sens de repérer les mouvements qui lui font du bien, les créer, les suivre et les comprendre jusqu’à ce qu’ils se dilatent en sentiment de joie s’il y a lieu. Et s’ils ne se dilatent pas, accepter que simplement, il en soit ainsi. Il s’agit aussi d’accueillir tout ce qui advient : les déformations, les accélérations rapides, les ralentissements, les mouvements à vitesse continue, les limitations, les ruptures, les loupés, les mouvements très lents, les cris brusques, les raclements de gorge, la tentation du contrôle, les bizarreries, la voix animale, les grimaces, les rétentions, les décalages, les arrêts, les mouvements en vibrations, etc.  

Accueillir le soi-disant ‘hors-norme’, le boiteux, le bébé, l’idiot, le peureux, le handicapé, le censeur, le bourreau, la victime, l’interdicteur et le soumis, le tortionnaire, l’inquisiteur et le blessé, l’effrayé, le tordu, le cabossé, etc. Il s’agit aussi de laisser tomber toutes ces catégories mentales. Tout ce qui advient est à vivre, tout peut jouer le rôle de carburant, tout peut être recyclé en mouvement juste. Ainsi chaque seconde peut livrer son lot de nouveauté.
Faire autant de ‘Stops’ que nécessaire, pour contempler les chutes de Conscience Corporelle, c’est-à-dire lorsque l’Attention perd contact avec les Sensations comme on perd une fréquence radio, pour récupérer l’ancrage dans le triangle ventre-pieds. Laisser la voix libre en dansant est de l’ordre du fonctionnement naturel qu’il s’agit de ‘retrouver’. Pas au sens où nous l’aurions perdu, par distraction, par exemple. Nous parlons d’une configuration mentale que nous avons perdu… l’habitude d’employer. Les sons de la voix prolongent les mouvements. Rosalie laisse sa voix libre et libérée de tout vouloir parasite. Elle laisse ta voix dérailler quand ça se présente, la triture à plaisir sans la brider.  

Ne pas se forcer à danser en rythme. Rosalie observe puis débranche les impulsions automatiques qui la conditionnent à coller au rythme. Sans violence et sans fatigue, ni vocales, ni corporelles, ni subtiles. Aucun effort inutile, aucun mouvement en force.
Le terme « déconfusion » vise ici à faire l’expérience que l’activité consciente et la conscience corporelle correspondent à deux configurations mentales différentes qui produisent deux registres de connaissance différents.

La Clown Danse de Libération est destinée à créer de la présence et de la conscience. Elle est faite pour que Rosalie en sorte joyeuse et désidentifiée des Figures Cachées rencontrées sur le chemin de sa contemplation intérieure.
LA CLOWN DANSE DE LIBÉRATION ®
C’est un exercice très particulier que d’écouter des mots, leur sens et leur musique sans la fonction intellect. Cela s’apprend. Écouter la musique sans ‘coller au rythme en perception ordinaire’, s’apprend aussi.

Vous souvenez-vous de l’histoire de Rosalie ? Lors des Clown Danses de Libération, Rosalie écoute la voix de la guide en Attention Seconde , dite flottante, c’est-à-dire depuis le ventre sans chercher à saisir ni à trouver un sens à tout ce qui est dit. Elle se laisse écouter depuis le ventre, tranquillement et s’autorise à ne pas tout comprendre. Elle fait juste confiance à ce qui se passe.
Laisser le monde « dehors ». Rosalie va se faire une règle de ne pas se sentir dérangée par les bruits des autres, le désir de bien faire, de séduire, de faire du beau, de l’esthétique et du convenable. Elle imaginalise l’espace extérieur autour d’elle vide, sans murs.

Laisser aussi le monde dedans « dehors ». Elle va abandonner toutes les représentations qu’elle a pu apprendre des organes, des muscles, des viscères, des fonctionnements biologiques et psychologiques, tout ce qu’elle en suppose et même ce qu’elle en ignore. Elle imaginalise son espace-temps intérieur avec et sans la frontière de sa peau, vide et aussi disponible qu’un canal pour se laisser traverser. Soudain, sentir sa peau d’un seul coup, de manière globale, le même genre de sensation qu’une plongée dans un grand bain. La Conscience Corporelle s’allume. La danse est totale, elle implique toutes les cellules.
Jusque-là, toute cette contemplation est immobile. La danse de Rosalie va commencer à son premier mouvement conscient. Très lent. Elle doit oublier tout ce qu’elle sait à propos d’elle, oublier toutes les représentations de ce que le mot ‘danse’ peut provoquer dans son organisation mentale.
Très lentement, Rosalie va s’intéresser à la naissance du Bal du Minuscule en accueillant chaque micromouvement, chaque départ d’impulsion, chaque événement corporel, émotionnel, sentimental et même intellectuel. Les laisser l’infléchir, la marquer, la moduler, s’incarner, comme toute l’eau prend de la place dans un verre. Elle va laisser tous ces élans marquer leur empreinte en un mouvement lent.

Laisser advenir signifie : aucune intention ni action volontaire. Et si rien ne se produit, juste descendre l’attention dans le ventre et dans la plante des pieds. Ce qui va se produire demande à être senti et intuité, pas pensé ni réfléchi.
Du bout de la langue à la pointe des pieds, les gestes doux, les murmures etc. Petit à petit, ses mouvements éclosent en une Danse Millimétrique, fleurissent, se font plus amples, plus étirés, plus outranciers, plus vastes.

C’est ainsi que Rosalie, s’appuyant sur ses perceptions internes, va progressivement relier ce qui se passe dehors à ce qu’il se passe dedans et quitter les productions automatiques de gestes et d’attitudes stéréotypés. Chaque fois qu’elle détectera un ‘flagrant délit d’habitudes’ elle reviendra s’alimenter au Bal du Minuscule.
Il y a des silences entre les musiques. Rosalie doit rester en contact avec sa danse même lorsqu’ils s’arrêtent, continuer à danser ce qui se joue dedans même dans ces absences de musique. Lorsque la musique dehors s’arrête, elle observe comment sa danse peut continuer sur sa musique dedans sur l’énergie de sa Clown Invisible.
Rosalie doit rechercher à vivre le mouvement involontaire, sans pilotage intellectuel ; laisser son organisme aux commandes, le laisser danser sans ‘je veux’, sans chercher à activer, à fabriquer, ni à décider ni imposer quoi que ce soit. Comment ne pas faire en sorte que chaque mouvement procède d’une nécessité intérieure ? Telle est la recherche.

La fonction intellect dirige très souvent la plupart des actions conscientes et volontaires. Rosalie va apprendre à court-circuiter l’intellect en posant directement ses attentions sur ses sensations physiques et en restant scotchée en continu sur elles.

Toutes les manifestations de l’esprit sont des phénomènes transitoires et impermanents. Ils peuvent se produire et disparaître tout seuls s’il n’y a personne pour s’en saisir ou pour leur consacrer intérêt, donc énergie. Si une émotion ou un sentiment survient du fait de la musique ou pas, Rosalie ne cherchera pas à s’en saisir ni à les amplifier. Elle les laissera simplement l’envahir, la traverser puis disparaître.
Il n’y a rien à réussir, tout à observer. Toutes les Configurations Mentales d’Esprit Ordinaire restent « au placard ». Rosalie laisse toutes ses interprétations de côté, abandonnant la peur d’être jugée comme celle de juger les autres.

Configurer une absence d’attente la plus grande possible ici-maintenant ; cela fera ‘de la place mentale’ dans laquelle Rosalie va pouvoir danser et suivre avec précision les impulsions corporelles qu’il s’agit pour elle de détecter. Retourner l’attention à l’intérieur du volume corporel, dans le triangle ventre-pieds, ce qui descend le point d’assemblage, centre de gravité des Attentions, entre les genoux. Ce réglage désactive le bavardage intérieur, qui n’a plus assez d’énergie pour fonctionner.  
Il s’agit d’utiliser la musique pour s’ancrer ici-maintenant dans ses sensations. Laisser jaillir en mouvement continu chacune de ses impulsions corporelles, l’une après l’autre, sans les nommer, les analyser, les intellectualiser. Partir d’elles, s’appuyer sur elles, coller à elles, sans anticiper. Rester dans cette ‘vérité de l’instant’. Percevoir la naissance des mouvements et suivre le sens qu’elle lui indique. Suivre le fil précis des sensations conduit à quitter les chemins des automatismes. C’est ainsi que s’explorent des manières inhabituelles de se mouvoir, l’imprévisibilité, la justesse et l’authenticité.

S’amuser ! Rosalie structure sa danse par le plaisir qu’elle ressent à bouger, qui agit comme une boussole. Cela a du sens de repérer les mouvements qui lui font du bien, les créer, les suivre et les comprendre jusqu’à ce qu’ils se dilatent en sentiment de joie s’il y a lieu. Et s’ils ne se dilatent pas, accepter que simplement, il en soit ainsi. Il s’agit aussi d’accueillir tout ce qui advient : les déformations, les accélérations rapides, les ralentissements, les mouvements à vitesse continue, les limitations, les ruptures, les loupés, les mouvements très lents, les cris brusques, les raclements de gorge, la tentation du contrôle, les bizarreries, la voix animale, les grimaces, les rétentions, les décalages, les arrêts, les mouvements en vibrations, etc.  

Accueillir le soi-disant ‘hors-norme’, le boiteux, le bébé, l’idiot, le peureux, le handicapé, le censeur, le bourreau, la victime, l’interdicteur et le soumis, le tortionnaire, l’inquisiteur et le blessé, l’effrayé, le tordu, le cabossé, etc. Il s’agit aussi de laisser tomber toutes ces catégories mentales. Tout ce qui advient est à vivre, tout peut jouer le rôle de carburant, tout peut être recyclé en mouvement juste. Ainsi chaque seconde peut livrer son lot de nouveauté.
Faire autant de ‘Stops’ que nécessaire, pour contempler les chutes de Conscience Corporelle, c’est-à-dire lorsque l’Attention perd contact avec les Sensations comme on perd une fréquence radio, pour récupérer l’ancrage dans le triangle ventre-pieds. Laisser la voix libre en dansant est de l’ordre du fonctionnement naturel qu’il s’agit de ‘retrouver’. Pas au sens où nous l’aurions perdu, par distraction, par exemple. Nous parlons d’une configuration mentale que nous avons perdu… l’habitude d’employer. Les sons de la voix prolongent les mouvements. Rosalie laisse sa voix libre et libérée de tout vouloir parasite. Elle laisse ta voix dérailler quand ça se présente, la triture à plaisir sans la brider.  

Ne pas se forcer à danser en rythme. Rosalie observe puis débranche les impulsions automatiques qui la conditionnent à coller au rythme. Sans violence et sans fatigue, ni vocales, ni corporelles, ni subtiles. Aucun effort inutile, aucun mouvement en force.
Le terme « déconfusion » vise ici à faire l’expérience que l’activité consciente et la conscience corporelle correspondent à deux configurations mentales différentes qui produisent deux registres de connaissance différents.

La Clown Danse de Libération est destinée à créer de la présence et de la conscience. Elle est faite pour que Rosalie en sorte joyeuse et désidentifiée des Figures Cachées rencontrées sur le chemin de sa contemplation intérieure.
LE CLOWN ET LES ARCHÉTYPES
Ce qui se produit lorsque notre clown(e) s’incarne en nous est le résultat d’une série de processus mentaux qui se produisent à l’intérieur de « nous » lorsque nous nous branchons sur la « fréquence clown » et qui fonctionnent tous ensemble. Notre clown est un personnage très mystérieux puisqu’il est capable de pousser toute une vie durant une personne telle que « nous » à trouver notre bonheur d’exister. Chaque jour il nous rappelle – et parfois avec franchise - que le sens de notre vie passe par la vérité, l’authenticité et la jouissance de l’instant présent.

Dit comme ça, cela paraît simple… En réalité, nous ne connaissons rien de plus insaisissable que notre clown. Parce qu’il faut bien avouer que nous nageons dans une sacrée confusion ! Quand nous clownons, qui clowne ? Est-ce nous ? Est-ce notre clown ? Sont-ce les deux ? Ensemble ? Séparément ? Est-ce qu’il m’aide ? Est-ce que nous l’aidons ? Est-ce un ange ? Un démon ? Les deux ? Nos intérêts sont-ils liés ? Cet intime étranger, mâle ou femelle, est-il là pour m’extraire de notre quotidien ou nous obliger à la transfigurer à chaque instant ? Fait-il partie de notre personnalité ? Vit-il sa vie en solitaire à nos côtés ?

Au final, ces questions se ramènent toutes à une seule qui éclaire comme un phare le domaine de la spiritualité depuis la nuit des temps et qui s’écrit : « Qui suis-je ? », question d'environ 2500 ans d'âge, que la logique classique n'a jamais résolu. Essayons plutôt de poser d’autres questions, par exemple : « Quels sont les contextes dans lesquels « je » ou « moi » se produit ? ». Et dans la foulée, pour répondre à la question « Qui est mon clown ? », « Quels sont les contextes dans lesquels mon clown se produit ? » 


LE CLOWN ET LES ARCHÉTYPES
Ce qui se produit lorsque notre clown(e) s’incarne en nous est le résultat d’une série de processus mentaux qui se produisent à l’intérieur de « nous » lorsque nous nous branchons sur la « fréquence clown » et qui fonctionnent tous ensemble. Notre clown est un personnage très mystérieux puisqu’il est capable de pousser toute une vie durant une personne telle que « nous » à trouver notre bonheur d’exister. Chaque jour il nous rappelle – et parfois avec franchise - que le sens de notre vie passe par la vérité, l’authenticité et la jouissance de l’instant présent.

Dit comme ça, cela paraît simple… En réalité, nous ne connaissons rien de plus insaisissable que notre clown. Parce qu’il faut bien avouer que nous nageons dans une sacrée confusion ! Quand nous clownons, qui clowne ? Est-ce nous ? Est-ce notre clown ? Sont-ce les deux ? Ensemble ? Séparément ? Est-ce qu’il m’aide ? Est-ce que nous l’aidons ? Est-ce un ange ? Un démon ? Les deux ? Nos intérêts sont-ils liés ? Cet intime étranger, mâle ou femelle, est-il là pour m’extraire de notre quotidien ou nous obliger à la transfigurer à chaque instant ? Fait-il partie de notre personnalité ? Vit-il sa vie en solitaire à nos côtés ?

Au final, ces questions se ramènent toutes à une seule qui éclaire comme un phare le domaine de la spiritualité depuis la nuit des temps et qui s’écrit : « Qui suis-je ? », question d'environ 2500 ans d'âge, que la logique classique n'a jamais résolu. Essayons plutôt de poser d’autres questions, par exemple : « Quels sont les contextes dans lesquels « je » ou « moi » se produit ? ». Et dans la foulée, pour répondre à la question « Qui est mon clown ? », « Quels sont les contextes dans lesquels mon clown se produit ? » 
Si nous voulons réussir à comprendre comment jouer avec lui en pleine conscience, nous devons organiser avec méthode et précision notre découverte de cet étrange personnage.
Nous allons donc dresser une carte qui va guider notre entraînement et notre ‘travail du clown’ et aussi, préciser quel est le meilleur vocabulaire à employer pour décrire les différents niveaux de réalités auxquelles nous avons affaire.

La racine de toutes nos confusions semble bien se trouver dans le fait que le nom qui nous a été donné à l’origine recouvre en réalité bien des aspects différents, à savoir au moins : le « Nom » (et ses 2 Illusions), le « Clown » (le Grand Archétype et son incarnation), le « Moi » (moi et je), le « Personnage Central » et les « Figures Cachées » de ma Démocratie Invisible qu’il arrive à utiliser, la « Personne » (niveau philosophique) qui correspond à notre « Conscience » (au niveau individuel) et à notre « Persona » (au niveau social). Essayons d’éclairer ces différents aspects. 

Le nom que nous portons (et qui le plus souvent nous porte) peut avoir beaucoup d’importance dans notre existence. Notre prénom est la plus vieille peau symbolique dans laquelle nous existons depuis que nous nous promenons sur cette planète. Et que dit-il de tout cela, notre clown personnel qui vit à l’intérieur de ‘nous’ ? Il me dit : « Tu es enfermé dehors dans ton nom. ». Or notre clown, il est "dedans". Il est bien bien à l’aise, il est libre à l’intérieur. Il vit sa vie tranquillement.   
« La vie en société, c’est comme ça. On n’y peut rien changer, et puis on ne se refait pas !»
 Pour réussir à vivre en société, nous sommes bien obligés de trouver des façons sociales d’exister qui soient cohérentes avec nos contextes d’existence. Et pour que ce soit crédible dehors, nous allons y croire. Tout cela se traduit dehors par des attitudes et des ‘signatures’ corporelles, des comportements qui vont avec et qui vont un jour cristalliser dans une sorte de signature organique répétitive, un masque social qui s’appelle la ‘Persona’, mot qui en grec signifie le ‘Masque’. Cette ‘personnalité’ se met en place toute seule.

Mais à l’intérieur, notre clown, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Il a envie de vivre, de tout goûter, de tout sentir, de tout expérimenter, de jouer vraiment comme un enfant et si cela se produit, de s’amuser, mais ce n’est pas obligatoire. Quand cela arrive, c’est un cadeau. L’essentiel est : apprendre la vie.  C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’a pas envie de se l’empoisonner (la vie) avec tout un tas de règles qui ne lui ‘parlent’ pas. Il faut le comprendre : toutes ces règles anciennes là, ces conventions sociales, elles viennent du passé, de notre passé. Et notre clown, lui, il vit et joue au présent. 

Parce que nous sommes identifié-e-s à notre nom, presque toujours de façon inconsciente, notre organisation mentale fabrique à elle seule deux illusions qui fonctionnent à deux niveaux différents : il n’y a qu’un seul mot : notre prénom, pour rendre compte des millions de configurations mentales différentes qui se sont succédées dans notre existence depuis que nous sommes sur cette planète. Et chaque fois que nous sommes inconscients de cette réalité-là, nous nous comportons comme si notre nom, c’était notre personnalité, immuable depuis notre naissance jusqu’à notre mort.
L’idéal, c’est que nous correspondions à cette soi-disante « personnalité. Et tout cela, c’est censé fabriquer une « personnalité » dont nous allons pouvoir dire que c’est la nôtre. Ça, c’est « moi ».  
Alors que nous ne sommes pas notre nom ! Nous ne sommes pas un mot ! Mais le monde ordinaire s’alimente de ces contraintes, de ces règles et de ces définitions. Et cette illusion de la permanence, elle nous fait dire par exemple : « Oh, tu n’as pas changé(e) ! Tu es bien toujours le/la même, tu es resté(e) fidèle à toi-même… »

Regardons-bien ! « Moi-même », ça change tout le temps ! Quand nous quittons les niveaux verbaux et que nous regardons ce qui se passe à l’intérieur, ça change tout le temps ! Quand nous nous couchons le soir, ce qui se passe dans notre peau n’a absolument rien à voir avec l’état dans lequel nous avons quitté notre lit le matin ! Pas la même énergie, pas le même regard, pas les mêmes idées, … Et un seul mot « moi » pour parler à propos d’un événement qui change tout le temps ! 

Notre fonctionnement ordinaire est chargé de ces deux illusions inconscientes, et voici la deuxième : l’illusion de l’identité. Notre prénom (et/ou notre nom), c’est nous. C’est ce qu’on appelle notre identité. Et si nous perdons notre nom, nous perdons notre identité. Cette logique inconsciente marche très bien et produit des effets à chaque seconde d’existence. Et c’est une expérience importante : que se passe-t-il lorsque nous portons un autre (pré)nom que celui habituel ? Eh bien, « quelqu’un d’autre » se met à pouvoir exister, aujourd’hui, ici-maintenant, au présent.
Ce nouveau nom fonctionne comme une coquille vide qui va se remplir de votre existence au présent pendant la formation, avec tout ce que vous allez faire et vivre. Ce nouveau prénom fonctionne comme un fichier word. Quand vous l’ouvrez, il est vide : vous allez pouvoir écrire dedans ou dessus au présent. Et la personne qui correspond à ce nouveau nom, elle existe au présent aussi. Elle a le droit de fonctionner en dehors de ses conditionnements. Ce nom nouveau, renvoie dans la réalité à cet événement changeant que nous appelons « moi ». Mais quand nous ne parlons pas, est-ce que « moi » disparaît ? Pas du tout !

Nous fonctionnons à la fois sur deux registres de perception, ou deux niveaux de conscience différents. Notre problème est que nous mélangeons allègrement ces deux niveaux parce que nous sommes inconscients de leurs particularités et de leurs différences. Nous sommes même et surtout inconscients des effets de cette confusion sur nos différentes modalités d’existence. C’est le moment de découvrir ces deux niveaux de perception/conscience différents.

Le premier s’appelle les niveaux verbaux. Ce sont les niveaux sur lesquels nous parlons avec des mots : nous causons, nous bavardons, nous faisons du bruit avec notre bouche en utilisant des mots. Mais nous ne faisons pas que parler ; avec les mots, nous savons aussi penser, écrire, raisonner, construire des hypothèses, des théories, des idées, faire de la poésie ou de la musique, et tout ce qui s’ensuit.
Tous les événements existent et se produisent sans qu’un seul mot n’ait besoin d’être prononcé. C’est pourquoi nous appelons ces autres niveaux de perception/conscience les niveaux non-verbaux, ou encore, les niveaux silencieux. Dès que nous parlons, nous fonctionnons aux niveaux verbaux. Mais nous fonctionnons d’abord aux niveaux silencieux. Et tout le reste, le monde entier, fonctionne d’abord aussi aux niveaux silencieux. Il y a une différence absolue entre les niveaux silencieux et les niveaux verbaux. Ce constat tout simple ne fait pas partie de notre vocabulaire, de notre pensée, ni de notre apprentissage, ni notre culture générale et consciente.

De quoi nous parlons lorsque nous parlons de « moi » ? Nous devons observer ce qui se passe avec les deux points de vue dont nous venons de parler. Tant que nous continuons à nous lever le matin, « moi » existe sans avoir besoin de mots pour exister ; « moi » mange, boit, se promène et vit sa vie sans avoir besoin de parler. Les minéraux, les plantes et les animaux vivent leur vie aussi sans avoir besoin de parler. Ils existent aux niveaux silencieux aussi bien que « moi ». Mais dès que « moi », notre organisme vivant a besoin de parler, il dit « je ». Et ce faisant, il passe aux niveaux des mots. 

Tant que personne ne nous a jamais parlé de ces façons dont notre conscience fabrique notre connaissance, qu’est-ce qui se passe ? En réalité, tous les niveaux sont mélangés : parce que personne n’a jamais attiré notre attention là-dessus, parce que personne ne nous a jamais appris à envisager la réalité sous cet angle, nous sommes complètement ignorants du processus, nous croyons que notre nom c’est nous, et réciproquement. Et nous y croyons d’une façon aveugle qui produit des conséquences dans toute notre existence.

Il existe des phénomènes mentaux d’origine collective, plus puissants que notre psyché individuelle et qui se présentent comme des personnalités autonomes. C.G.Jung les a nommé archétypes. Du grec arché-typos, ancien-modèle. Il s’agit d’une réserve d’énergie vitale particulière qui nous a été transmise par nos parents par une pure voie d’héritage génétique. Cette énergie demande à être employée dans notre vie ordinaire et pour s’exprimer, elle nous rend sensible à des formes, des images et des modèles mentaux particuliers.
Par exemple, chez les femmes nous trouvons l’archétype du Prince Charmant, le Héros Éternel. Mais d’autres existent : l’Ombre, par exemple, le Double, le Vieux Sage, la Grande Mère, L’Enfant Divin Éternel, le Sauveur, l’Empereur, la Mort etc. Le tarot de Marseille en recèle un certain nombre à notre disposition. Nous sommes ici en train de faire une liste de différents personnages, autrement dit, différentes modalités « agissantes » de notre fonctionnement personnel. Alors, quelle est la personne qui doit prendre conscience de ce magma d'événements ? Il s’agit de notre conscience, celle qui contemple tout cela. 
Pour le comprendre, nous revenons à cette fabuleuse intuition-observation bouddhiste qui consiste à prendre conscience que seule mon idée à propos de « moi » peut ne pas changer ; car « moi » (aux niveaux silencieux) change tout le temps. Aucune permanence matérielle dans « moi ». Alors c’est merveilleux ! En réalité, cela signifie qu’à n’importe quel moment de notre vie, nous sommes vraiment libres de sortir du cadre social, libre de sortir de conditionnements, libre d’exister différemment, libre de ressentir ce qui se passe autrement ; libre de ‘clowner’ sans limitation.

Nous pouvons même nous amuser à changer de prénom pour voir comment ça fait ; plus encore, nous pouvons même changer de croyance, ou juste essayer pour sentir ce qui se passe !
Le meilleur moyen de croire étant d’observer et d’expérimenter. Si nous essayons de nous configurer à l’intérieur comme quelqu’un qui n’a plus de nom de famille, plus de prénom, plus rien qui nous oblige à être appelé par qui que ce soit et qu'en revanche, nous faisons attention à nos pieds à toutes les sensations, les émotions, les sentiments et les idées qui se produisent, une respiration qui fonctionne, et globalement, une conscience en éveil attentive à tout ce qui bouge dedans et qui fait de nous des êtres vivants. Un être vivant n’a pas besoin de nom. Ça vit.

De même, nous n'avons pas inventé, notre nom de clown, c’est lui qui nous l’a dit ! Et il n’est pas le seul à savoir faire cela. Toutes les configurations mentales qui portent le nom de Figures Cachées (ce qui veut dire Inconscientes) sont chargées de suffisamment d’énergie de ‘personnalité’ pour être capables de nous dire leur nom. Elles ont même assez d’énergie pour jouer avec nous !
Lors des Clown Danses de Libération, notre clown va pouvoir exprimer et célébrer pleinement notre Démocratie Intérieure, c’est-à-dire, notre vérité et notre authenticité d’être humain(e) dans toutes ses facettes. C’est lui qui va venir « signer dans l’espace » et jouer, tout ce qui se passe à l’intérieur de « moi ». Il vient exprimer au présent toutes les dimensions d’existence qu’il est capable de percevoir… de « moi ». Autrement dit, il s’agit d’un vecteur énergétique de créativité monumental. Et si « moi - l’artiste », donne à son clown les moyens d’exprimer ce qu’il sent de « moi », alors notre clown est la personnification énergétique (l’énergie personnifiée) qui nous donne un accès à tous nos réservoirs d’énergie inconscients.

Notre travail d’artiste (l’entraînement ou la pratique) doit nécessairement être effectué en Esprit d’Éveil, parce qu’il est connecté à trois dimensions essentielles qui sont le jeu (créatif), l’apprentissage et l’instant présent. Cette configuration mentale fonctionne à l’affut de l’inconnu, de la nouveauté, de la découverte, de l’invention et de l’intelligence d’adaptation. L’Esprit d’Éveil est l’esprit des enfants : « Allez viens, on joue ! ». Il existe une phrase des Béatitudes, à savoir : « Si vous ne retrouvez pas votre esprit d’enfant, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux ». En équivalent Bouddhiste, cela veut dire : « Si vous n’utilisez pas votre Esprit d’Éveil, (càd la simplicité de mon esprit d’enfant) vous n’avez aucune chance de parvenir à la Réalisation. » 

Alors, notre Conscience se limite-t-elle à ce que nous venons d’exposer ? Que nenni ! Il reste encore à découvrir celles dont nous avons évoqué l’existence à propos des Archétypes et que nous appelons les Figures Cachées de notre Démocratie Intérieure.  Lorsque nous ‘clownons’, est-ce que c’est simple ? Est-ce que nous pouvons le faire de façon tranquille, fluide, paisible, dégagée et en présence parfaite avec ce qui se passe dehors ? Est-ce que nous sommes toujours content(e)s du résultat ? Nous constatons qu'une quantité de contrariétés se produisent. À première vue, la liste nous semble longue tant nous en avons l’expérience.  
Or, chacune de ces événements n’est pas là par hasard. Lorsque nous invoquons notre clown en mettant le nez, nous essayons d’ouvrir une porte vers nos domaines intérieurs, inconnus et inconscients. Nous avons le plus grand intérêt à être conscients de cette réalité-là. Notre clown agit comme un passeur de conscience qui donne l’occasion de s’exprimer à bien des aspects inconscients de notre esprit, c’est-à-dire seulement ceux qui sont prêts à le faire. Et sachant que la plupart (80%) de nos activités mentales fonctionnent sur le mode inconscient, il a du pain sur la planche !

Et notre clown n’est pas tout seul à vouloir s’exprimer. Les autres Figures Cachées aussi veulent la parole, veulent prendre la place parce qu’elles n’en ont jamais l’occasion directe. Nous sommes là au niveau des incarnations individuelles des grands archétypes collectifs. Contrairement au clown, les Figures Cachées présentent des comportements standardisés, répétitifs et c’est pour cela qu’il est assez facile de les reconnaître, de les identifier et de leur donner de la consistance en y faisant attention pour que nous les personnifions un maximum. Le travail de conscience qui doit être réalisé consiste à laisser émerger, à travers les Clown Danses de Libération, les Signatures Corporelles de nos Figures Extraordinaires, et de découvrir ainsi leur versant désidentifié et joyeux. Mon clown est capable de ce miracle : transformer les Figures Cachées en alliées et même : récupérer leur énergie, leur créativité et leurs aspects positifs. 
Si nous voulons réussir à comprendre comment jouer avec lui en pleine conscience, nous devons organiser avec méthode et précision notre découverte de cet étrange personnage.
Nous allons donc dresser une carte qui va guider notre entraînement et notre ‘travail du clown’ et aussi, préciser quel est le meilleur vocabulaire à employer pour décrire les différents niveaux de réalités auxquelles nous avons affaire.

La racine de toutes nos confusions semble bien se trouver dans le fait que le nom qui nous a été donné à l’origine recouvre en réalité bien des aspects différents, à savoir au moins : le « Nom » (et ses 2 Illusions), le « Clown » (le Grand Archétype et son incarnation), le « Moi » (moi et je), le « Personnage Central » et les « Figures Cachées » de ma Démocratie Invisible qu’il arrive à utiliser, la « Personne » (niveau philosophique) qui correspond à notre « Conscience » (au niveau individuel) et à notre « Persona » (au niveau social). Essayons d’éclairer ces différents aspects. 

Le nom que nous portons (et qui le plus souvent nous porte) peut avoir beaucoup d’importance dans notre existence. Notre prénom est la plus vieille peau symbolique dans laquelle nous existons depuis que nous nous promenons sur cette planète. Et que dit-il de tout cela, notre clown personnel qui vit à l’intérieur de ‘nous’ ? Il me dit : « Tu es enfermé dehors dans ton nom. ». Or notre clown, il est "dedans". Il est bien bien à l’aise, il est libre à l’intérieur. Il vit sa vie tranquillement.   
« La vie en société, c’est comme ça. On n’y peut rien changer, et puis on ne se refait pas !»
 Pour réussir à vivre en société, nous sommes bien obligés de trouver des façons sociales d’exister qui soient cohérentes avec nos contextes d’existence. Et pour que ce soit crédible dehors, nous allons y croire. Tout cela se traduit dehors par des attitudes et des ‘signatures’ corporelles, des comportements qui vont avec et qui vont un jour cristalliser dans une sorte de signature organique répétitive, un masque social qui s’appelle la ‘Persona’, mot qui en grec signifie le ‘Masque’. Cette ‘personnalité’ se met en place toute seule.

Mais à l’intérieur, notre clown, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Il a envie de vivre, de tout goûter, de tout sentir, de tout expérimenter, de jouer vraiment comme un enfant et si cela se produit, de s’amuser, mais ce n’est pas obligatoire. Quand cela arrive, c’est un cadeau. L’essentiel est : apprendre la vie.  C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’a pas envie de se l’empoisonner (la vie) avec tout un tas de règles qui ne lui ‘parlent’ pas. Il faut le comprendre : toutes ces règles anciennes là, ces conventions sociales, elles viennent du passé, de notre passé. Et notre clown, lui, il vit et joue au présent. 

Parce que nous sommes identifié-e-s à notre nom, presque toujours de façon inconsciente, notre organisation mentale fabrique à elle seule deux illusions qui fonctionnent à deux niveaux différents : il n’y a qu’un seul mot : notre prénom, pour rendre compte des millions de configurations mentales différentes qui se sont succédées dans notre existence depuis que nous sommes sur cette planète. Et chaque fois que nous sommes inconscients de cette réalité-là, nous nous comportons comme si notre nom, c’était notre personnalité, immuable depuis notre naissance jusqu’à notre mort.
L’idéal, c’est que nous correspondions à cette soi-disante « personnalité. Et tout cela, c’est censé fabriquer une « personnalité » dont nous allons pouvoir dire que c’est la nôtre. Ça, c’est « moi ».  
Alors que nous ne sommes pas notre nom ! Nous ne sommes pas un mot ! Mais le monde ordinaire s’alimente de ces contraintes, de ces règles et de ces définitions. Et cette illusion de la permanence, elle nous fait dire par exemple : « Oh, tu n’as pas changé(e) ! Tu es bien toujours le/la même, tu es resté(e) fidèle à toi-même… »

Regardons-bien ! « Moi-même », ça change tout le temps ! Quand nous quittons les niveaux verbaux et que nous regardons ce qui se passe à l’intérieur, ça change tout le temps ! Quand nous nous couchons le soir, ce qui se passe dans notre peau n’a absolument rien à voir avec l’état dans lequel nous avons quitté notre lit le matin ! Pas la même énergie, pas le même regard, pas les mêmes idées, … Et un seul mot « moi » pour parler à propos d’un événement qui change tout le temps ! 

Notre fonctionnement ordinaire est chargé de ces deux illusions inconscientes, et voici la deuxième : l’illusion de l’identité. Notre prénom (et/ou notre nom), c’est nous. C’est ce qu’on appelle notre identité. Et si nous perdons notre nom, nous perdons notre identité. Cette logique inconsciente marche très bien et produit des effets à chaque seconde d’existence. Et c’est une expérience importante : que se passe-t-il lorsque nous portons un autre (pré)nom que celui habituel ? Eh bien, « quelqu’un d’autre » se met à pouvoir exister, aujourd’hui, ici-maintenant, au présent.
Ce nouveau nom fonctionne comme une coquille vide qui va se remplir de votre existence au présent pendant la formation, avec tout ce que vous allez faire et vivre. Ce nouveau prénom fonctionne comme un fichier word. Quand vous l’ouvrez, il est vide : vous allez pouvoir écrire dedans ou dessus au présent. Et la personne qui correspond à ce nouveau nom, elle existe au présent aussi. Elle a le droit de fonctionner en dehors de ses conditionnements. Ce nom nouveau, renvoie dans la réalité à cet événement changeant que nous appelons « moi ». Mais quand nous ne parlons pas, est-ce que « moi » disparaît ? Pas du tout !

Nous fonctionnons à la fois sur deux registres de perception, ou deux niveaux de conscience différents. Notre problème est que nous mélangeons allègrement ces deux niveaux parce que nous sommes inconscients de leurs particularités et de leurs différences. Nous sommes même et surtout inconscients des effets de cette confusion sur nos différentes modalités d’existence. C’est le moment de découvrir ces deux niveaux de perception/conscience différents.

Le premier s’appelle les niveaux verbaux. Ce sont les niveaux sur lesquels nous parlons avec des mots : nous causons, nous bavardons, nous faisons du bruit avec notre bouche en utilisant des mots. Mais nous ne faisons pas que parler ; avec les mots, nous savons aussi penser, écrire, raisonner, construire des hypothèses, des théories, des idées, faire de la poésie ou de la musique, et tout ce qui s’ensuit.
Tous les événements existent et se produisent sans qu’un seul mot n’ait besoin d’être prononcé. C’est pourquoi nous appelons ces autres niveaux de perception/conscience les niveaux non-verbaux, ou encore, les niveaux silencieux. Dès que nous parlons, nous fonctionnons aux niveaux verbaux. Mais nous fonctionnons d’abord aux niveaux silencieux. Et tout le reste, le monde entier, fonctionne d’abord aussi aux niveaux silencieux. Il y a une différence absolue entre les niveaux silencieux et les niveaux verbaux. Ce constat tout simple ne fait pas partie de notre vocabulaire, de notre pensée, ni de notre apprentissage, ni notre culture générale et consciente.

De quoi nous parlons lorsque nous parlons de « moi » ? Nous devons observer ce qui se passe avec les deux points de vue dont nous venons de parler. Tant que nous continuons à nous lever le matin, « moi » existe sans avoir besoin de mots pour exister ; « moi » mange, boit, se promène et vit sa vie sans avoir besoin de parler. Les minéraux, les plantes et les animaux vivent leur vie aussi sans avoir besoin de parler. Ils existent aux niveaux silencieux aussi bien que « moi ». Mais dès que « moi », notre organisme vivant a besoin de parler, il dit « je ». Et ce faisant, il passe aux niveaux des mots. 

Tant que personne ne nous a jamais parlé de ces façons dont notre conscience fabrique notre connaissance, qu’est-ce qui se passe ? En réalité, tous les niveaux sont mélangés : parce que personne n’a jamais attiré notre attention là-dessus, parce que personne ne nous a jamais appris à envisager la réalité sous cet angle, nous sommes complètement ignorants du processus, nous croyons que notre nom c’est nous, et réciproquement. Et nous y croyons d’une façon aveugle qui produit des conséquences dans toute notre existence.

Il existe des phénomènes mentaux d’origine collective, plus puissants que notre psyché individuelle et qui se présentent comme des personnalités autonomes. C.G.Jung les a nommé archétypes. Du grec arché-typos, ancien-modèle. Il s’agit d’une réserve d’énergie vitale particulière qui nous a été transmise par nos parents par une pure voie d’héritage génétique. Cette énergie demande à être employée dans notre vie ordinaire et pour s’exprimer, elle nous rend sensible à des formes, des images et des modèles mentaux particuliers.
Par exemple, chez les femmes nous trouvons l’archétype du Prince Charmant, le Héros Éternel. Mais d’autres existent : l’Ombre, par exemple, le Double, le Vieux Sage, la Grande Mère, L’Enfant Divin Éternel, le Sauveur, l’Empereur, la Mort etc. Le tarot de Marseille en recèle un certain nombre à notre disposition. Nous sommes ici en train de faire une liste de différents personnages, autrement dit, différentes modalités « agissantes » de notre fonctionnement personnel. Alors, quelle est la personne qui doit prendre conscience de ce magma d'événements ? Il s’agit de notre conscience, celle qui contemple tout cela. 
Pour le comprendre, nous revenons à cette fabuleuse intuition-observation bouddhiste qui consiste à prendre conscience que seule mon idée à propos de « moi » peut ne pas changer ; car « moi » (aux niveaux silencieux) change tout le temps. Aucune permanence matérielle dans « moi ». Alors c’est merveilleux ! En réalité, cela signifie qu’à n’importe quel moment de notre vie, nous sommes vraiment libres de sortir du cadre social, libre de sortir de conditionnements, libre d’exister différemment, libre de ressentir ce qui se passe autrement ; libre de ‘clowner’ sans limitation.

Nous pouvons même nous amuser à changer de prénom pour voir comment ça fait ; plus encore, nous pouvons même changer de croyance, ou juste essayer pour sentir ce qui se passe !
Le meilleur moyen de croire étant d’observer et d’expérimenter. Si nous essayons de nous configurer à l’intérieur comme quelqu’un qui n’a plus de nom de famille, plus de prénom, plus rien qui nous oblige à être appelé par qui que ce soit et qu'en revanche, nous faisons attention à nos pieds à toutes les sensations, les émotions, les sentiments et les idées qui se produisent, une respiration qui fonctionne, et globalement, une conscience en éveil attentive à tout ce qui bouge dedans et qui fait de nous des êtres vivants. Un être vivant n’a pas besoin de nom. Ça vit.

De même, nous n'avons pas inventé, notre nom de clown, c’est lui qui nous l’a dit ! Et il n’est pas le seul à savoir faire cela. Toutes les configurations mentales qui portent le nom de Figures Cachées (ce qui veut dire Inconscientes) sont chargées de suffisamment d’énergie de ‘personnalité’ pour être capables de nous dire leur nom. Elles ont même assez d’énergie pour jouer avec nous !
Lors des Clown Danses de Libération, notre clown va pouvoir exprimer et célébrer pleinement notre Démocratie Intérieure, c’est-à-dire, notre vérité et notre authenticité d’être humain(e) dans toutes ses facettes. C’est lui qui va venir « signer dans l’espace » et jouer, tout ce qui se passe à l’intérieur de « moi ». Il vient exprimer au présent toutes les dimensions d’existence qu’il est capable de percevoir… de « moi ». Autrement dit, il s’agit d’un vecteur énergétique de créativité monumental. Et si « moi - l’artiste », donne à son clown les moyens d’exprimer ce qu’il sent de « moi », alors notre clown est la personnification énergétique (l’énergie personnifiée) qui nous donne un accès à tous nos réservoirs d’énergie inconscients.

Notre travail d’artiste (l’entraînement ou la pratique) doit nécessairement être effectué en Esprit d’Éveil, parce qu’il est connecté à trois dimensions essentielles qui sont le jeu (créatif), l’apprentissage et l’instant présent. Cette configuration mentale fonctionne à l’affut de l’inconnu, de la nouveauté, de la découverte, de l’invention et de l’intelligence d’adaptation. L’Esprit d’Éveil est l’esprit des enfants : « Allez viens, on joue ! ». Il existe une phrase des Béatitudes, à savoir : « Si vous ne retrouvez pas votre esprit d’enfant, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux ». En équivalent Bouddhiste, cela veut dire : « Si vous n’utilisez pas votre Esprit d’Éveil, (càd la simplicité de mon esprit d’enfant) vous n’avez aucune chance de parvenir à la Réalisation. » 

Alors, notre Conscience se limite-t-elle à ce que nous venons d’exposer ? Que nenni ! Il reste encore à découvrir celles dont nous avons évoqué l’existence à propos des Archétypes et que nous appelons les Figures Cachées de notre Démocratie Intérieure.  Lorsque nous ‘clownons’, est-ce que c’est simple ? Est-ce que nous pouvons le faire de façon tranquille, fluide, paisible, dégagée et en présence parfaite avec ce qui se passe dehors ? Est-ce que nous sommes toujours content(e)s du résultat ? Nous constatons qu'une quantité de contrariétés se produisent. À première vue, la liste nous semble longue tant nous en avons l’expérience.  
Or, chacune de ces événements n’est pas là par hasard. Lorsque nous invoquons notre clown en mettant le nez, nous essayons d’ouvrir une porte vers nos domaines intérieurs, inconnus et inconscients. Nous avons le plus grand intérêt à être conscients de cette réalité-là. Notre clown agit comme un passeur de conscience qui donne l’occasion de s’exprimer à bien des aspects inconscients de notre esprit, c’est-à-dire seulement ceux qui sont prêts à le faire. Et sachant que la plupart (80%) de nos activités mentales fonctionnent sur le mode inconscient, il a du pain sur la planche !

Et notre clown n’est pas tout seul à vouloir s’exprimer. Les autres Figures Cachées aussi veulent la parole, veulent prendre la place parce qu’elles n’en ont jamais l’occasion directe. Nous sommes là au niveau des incarnations individuelles des grands archétypes collectifs. Contrairement au clown, les Figures Cachées présentent des comportements standardisés, répétitifs et c’est pour cela qu’il est assez facile de les reconnaître, de les identifier et de leur donner de la consistance en y faisant attention pour que nous les personnifions un maximum. Le travail de conscience qui doit être réalisé consiste à laisser émerger, à travers les Clown Danses de Libération, les Signatures Corporelles de nos Figures Extraordinaires, et de découvrir ainsi leur versant désidentifié et joyeux. Mon clown est capable de ce miracle : transformer les Figures Cachées en alliées et même : récupérer leur énergie, leur créativité et leurs aspects positifs. 
CURSUS
L'intégration se fait à tout moment dans l’année.

Prérequis : avoir participé à la Formation des Clownessenciels.

Le cursus de 460h sur 4 années comprend :

1. Une Masterclasse d’enseignement par mois par webinaire (2h30), 10 fois par an (25 h par année).

2. Les Co-Animations (Formation-Action par tutorat) au cours :
• D’un Module « La Clown Danse de réconciliation » (5 jours), et/ou
• D’un Module « La Clown Danse de Libération » (5 jours) et/ou
• D’une Formation des Clownessenciels (14 jours) et/ou
• D’un Atelier de Formation des Clown-Thérapeutes (1 jour).

3. Les Séances de préparation des co-animations.
L'engagement est annuel. La formation est reconductible chaque année. 

Dates des ateliers et modules  :
Toutes les dates des Modules « Découvrir la Clown Danse de Libération ®», des Formations des Clownessenciels et des Ateliers de Formation des Clown-Thérapeutes de Paris, Lyon, Bordeaux sont sur le calendrier www.clownessenciel.fr. 
CURSUS
L'intégration se fait à tout moment dans l’année.

Prérequis : avoir participé à la Formation des Clownessenciels.

Le cursus de 440h sur 4 années comprend :

1. Une Masterclasse d’enseignement par mois : enseignement par Clown Récit’Action (2h) en webinaire, 10 fois par an (20h par année).

2. Les Co-Animations (Formation-Action par tutorat) au cours :
• D’un Module « La Clown Danse de Pacification » (5 jours), et/ou
• D’un Module « La Clown Danse de Libération » (5 jours) et/ou
• D’une Formation des Clownessenciels (14 jours) et/ou
• D’un Atelier de Formation des Clown-Thérapeutes (1 jour).

3. Les Séances de préparation des co-animations.
L'engagement est annuel. La formation est reconductible chaque année. 

Dates des ateliers et modules  :
Toutes les dates des Modules « La Clown Danse de Libération », des Formations des Clownessenciels et des Ateliers de Formation des Clown-Thérapeutes de Paris, Lyon, Bordeaux sont sur www.clownessenciel.fr. 
LA FORMATRICE : LYDIE TAIEB
LA FORMATRICE :
LYDIE TAIEB

INSCRIPTIONS ET RENSEIGNEMENTS
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Téléchargez le programme complet
Pour tous renseignements complémentaires, contactez
Lydie Taïeb par mail à contact (at) clownessenciel.fr 
ou par téléphone : 
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ou par téléphone : 
0033 (0)6 69 31 27 28
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